2. La ville hospitalière → animer, accueillir, rassembler

Il n’existe pas « une » Défense. Quand on parcourt le territoire, on découvre une quantité de quartiers aux identités propres et reconnaissables (quartiers des Iris, des Reflets, Michelet, etc.). Ceux-ci participent au sentiment d’appartenance au territoire par ses habitants mais aussi ses usagers. Le Masterplan s’appuie sur les identités existantes pour les renforcer afin de faciliter l’appropriation du site par le public. L’échelle de ces quartiers est à reproduire pour mettre en œuvre « l’échelle humaine » de ce quartier d’affaires en animant les rez-de-ville, en créant des places de village et des parcours ludiques, culturels et sportifs. 

3. La ville résiliente → rafraîchir, abriter et protéger 

Engager la transition du quartier d’affaires nécessite la mise en place d’un paysage adapté aux conditions futures de l’environnement du site. D’abord, un paysage qui rafraîchit l’espace public mais aussi le quartier en général, avec la mise en place d’îlots de fraîcheur par la déminéralisation et le développement des trémies au niveau du sol naturel accueillant le vivant. Ensuite, un paysage qui abrite chaque individu parcourant le site, grâce au déploiement d’un réseau de rues-corridors à l’ombre et protégées des vents inconfortables d’hiver. Enfin, un paysage qui crée des refuges pour demain, des espaces de ressourcement indispensables pour rendre non seulement attractive mais surtout habitable la métropole francilienne.

Comment ? En cassant la dalle !

La dalle de La Défense est construite sur plots et peut ainsi être soulevée et transformée petit à petit. Casser la dalle, ce n’est pas tout détruire mais, au contraire, proposer une intervention fine permettant de reconsidérer et remettre en valeur chaque m². Ce processus tactique permet un déploiement dans le temps, ainsi qu’une économie de projet particulièrement intéressante pour engager la transformation du cadre de vie.